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Le top 8 des oeuvres marocaines les plus chères

Qui sont les artistes marocains dont les œuvres s’arrachent à prix d’or ? Tour d’horizon de leurs toiles les plus prisées.
1- Abbas Saladi : un record fantastique

L’Offrande de Abbes Saladi. © DR

Avec ses peintures oniriques fantastiques, il a marqué, dès les années 1980, d’une pierre blanche la création au Maroc. En juin 2015, c’est sans surprise que le peintre, mort en 1992 à l’âge de 41 ans, bat un record de vente avec L’Offrande. Le tableau a été cédé à 4,1 millions de dirhams au cours d’une vente organisée en duplex entre la maison de vente aux enchères parisienne Million et la tangéroise Mazad&Art. Jusqu’à aujourd’hui, L’Offrande est l’œuvre la plus chère de l’histoire de l’art au Maroc.

2- Ahmed Cherkaoui : le cash abstrait

Talisman rouge de Ahmed Cherkaoui. © DR

Décédé à l’âge 33 ans en 1967, Ahmed Cherkaoui est entré, grâce à ses travaux, au Panthéon des peintres marocains majeurs. C’est la rareté de ses peintures abstraites sur le marché qui a fait bondir sa côte. Deux de ses peintures les plus chères ont été adjugées à la CMOOA pour 3,5 millions de dirhams chacune. D’abord en mai 2013 avec Talisman rouge et Miriam puis en mai 2014 avec A SHÂB-AL-FIL.

3- Jilali Gharbaoui : de la misère à la gloire posthume

L’éclosion de Jilali Gharbaoui. © DR

Mort sans le sou sur un banc public en 1971 à Paris à l’âge de 41 ans (selon ce qui a été rapporté), les œuvres de Jilali Gharbaoui s’arrachent aujourd’hui à des prix astronomiques. Sa peinture la plus chère est L’éclosion. Ce tableau abstrait a été adjugé à plus de 2,5 millions de dirhams à Paris en octobre 2015. Un record pour le peintre moderne. La vente a été conjointement organisée par la maison de vente aux enchères Cornette de Saint Cyr et la Maison des Arts.

4- Mounir Fatmi : « Million dollar baby »

Sonia, Sonia, Sonia de Mounir Fatmi. © DR

Caracolant largement en tête des artistes contemporains marocains les mieux vendus, le plasticien Mounir Fatmi, 46 ans, fait l’exception dans le lot des peintres côtés. Travaillant sous l’axe langage, architecture et machine (notamment religieuse), les œuvres de Fatmi déchaînent souvent les passions. Son collage de tapis de prière Sonia Sonia Sonia a été adjugé pour plus de 2,2 millions de dirhams. La vente a été réalisée en décembre 2011 par Sotheby’s Doha.

5- Mohamed Kacimi : corps à vendre


« Shéhérazade ou la mémoire de nour », Mohamed Kacimi. © DR
Shéhérazade ou la mémoire de nour, Mohamed Kacimi. © DR

Véritable figure de l’art moderne, le peintre Mohamed Kacimi, disparu en 2003, reste une valeur sûre pour les collectionneurs. Ses toiles, liées très souvent au corps et à son environnement, se monnayent au prix fort. Son œuvre la plus chère Shéhérazade ou la mémoire de nour a été cédée en mai 2014 à la Compagnie marocaine des œuvres et objets d’Art (CMOOA) à hauteur de 2,1 millions de dirhams.

6- Chaïbia Talal : la Rabi’a al-Adawiya de la peinture

« Mon village Chtouka » de chaabia. © DR

Avec sa vive peinture naïve, Chaïbia Talal a réussi à se frayer un brillant chemin dans le milieu très masculin du marché de l’art. Si Chaïbia Talal a été encensée de son vivant –contrairement à d’autres peintres-, les meilleures ventes de ses peintures ont été réalisées après son décès en 2004. La cérémonie du mariage a été adjugée pour 1,5 million de dirhams en décembre 2014. Mon village Chtouka a été vendue au même prix en décembre 2010.

7- Hassan El Glaoui : le peintre fétiche de Mohammed VI

La sortie du sultan de Hassan El Glaoui. © DR

Les chevaux galopants du peintre fétiche de roi Mohammed VI, Hassan El Glaoui, sont (forcément) très appréciés par les collectionneurs marocains. Ses peintures, cartes postales du Maroc d’antan, sont aussi appréciées en Europe. L’œuvre la plus chère d’El Glaoui, La sortie du sultan, a été cédée pour 1,1 million de dirhams. La transaction a été réalisée en 2009 à la CMOOA.

8- Farid Belkahia : l’artisan en or

« Composition », Farid Belkahia. © DR

Œuvrant dans une scène artistique moderne montante dès les années 1950, Farid Belkahia a marqué par ses sculptures en peau, en cuivre et autre matières naturelles. Officiellement, son œuvre la plus chère, Composition a été vendue à près d’un million de dirhams en décembre 2015 à la CMOOA. Lors d’une vente privée du vivant de l’artiste -mort à l’âge de 79 ans en 2014-, une autre œuvre a été même adjugée pour près de 3 millions de dirhams à un acquéreur du Qatar, nous assure une source proche.

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